
Franchement, ça vous le fait jamais, à vous ?
• de vous voir comme ça dans le miroir le matin, au premier regard, avec cernes et épis rebelles ?
• de vous voir encore comme ça, des fois, le soir, parce que ça a été une journée de m…, une semaine de m… ?
• de vous voir comme ça dans le regard de l’autre, sage, trop sage, là, suffit d’invoquer son nom, et zou, le voilà, désirable genre “Nespresso what else ?”, parce qu’il faut dire que même dans la version longue non coupée de Starouars, c’est rare que Yodette se jette sur lui en lui en réclamant encore ?
• mais aussi de rester ébahi par la force de la pensée, pas celle qui soulève les navettes spatiales envasées ou qui, tel Uri Geller quand j’étais gosse, tordait les cuillères en direct à la télé, non la force de la pensée qui fait que penser à l’Autre, et de s’imaginer dans les pensées (positives, faut pas pousser non plus) de l’Autre suffit à affronter la lente rotation des planètes et des aiguilles de la pendule. De n’en plus pouvoir du manque, et que le téléphone sonne juste à ce moment là ?
Ca doit s’appeler les sentiments, ou un truc dans le genre.
Prince et Princesse sont partis pour une semaine à la rencontre du père Noël, de leurs cousins et cousines.
Moi, j'crois bien que j'y crois plus, et que ça va être long, bien long.
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