

Hommage à Monet, Alcazar de Cordoue, Andalousie.
Avant les bonnes résolutions pour 2008, un bilan décalé de 2007 sur le lien suivant
2006 se sera achevée dans la plus profonde violence et l’effondrement des lieux et des personnes.
2007 aura été l’année d’une résurrection, des illusions déçues, pas perdues, de la liquidation des constructions antérieures, des réglements de compte et des pardons, des retrouvailles, d’heures, de journées, et parfois de semaines entières de bonheur. De ruptures aussi nombreuses que douloureuses.
Alors, de quoi sera faite l’année 2008 ?
- arrêter de fumer et aimer encore plus mes enfants, pour longtemps
- perdre mes kilos et garder mes cheveux
- reprendre l’escalade, la montagne, me mettre au dessin ou à l’écriture, pourquoi pas au chant
- ne plus fuir les rencontres, les invitations, accepter qu’on me trouve sympathique, aimable, fréquentable, intéressant, ce que ma vie ne montre pas toujours. Ne plus vivre comme un ours pour l’unique raison que j’attendrais quelqu’un ou quelque chose.
- faire la paix dans une vie en guerre depuis longtemps
- cesser d’attendre, agir et laisser faire, accepter de perdre du temps quand j’en manque, mais ne pas donner mon temps pour qu’il en soit fait du temps perdu
- m’installer dans cet appart’ dans lequel je n’ai fait qu’attendre
- admettre la déception face à l’absence de vie de couple et de vie de famille, mais continuer à y croire, aussi vrai qu’un couple se construit à deux et que je n’en suis pas indigne.
- vivre l’absence de l’autre autrement que dans le dévouement de l’attente
- cesser de culpabiliser, pour tout et tout ce qu’on me reproche, refuser d’être responsable de tout et surtout du négatif.
- donner, aimer, encore et toujours. Etre sécurisé autant que je peux être sécurisant. Etre aimé et recevoir, compter sur les autres autant qu’ils savent pouvoir compter sur moi
- aimer et être aimé au grand jour, dans la fierté d’être avec l’aimée, sortir de l’hypocrisie du silence et du secret qui ne protège personne, mais constitue un rempart à l’engagement de l’un envers l’autre.
- accepter qu’on ne peut pas faire le bonheur des autres, ou être heureux avec les autres, s’ils n’en ont pas envie
- donner, partager, voir Venise, Amsterdam, Rome, le nouveau Berlin, les Charentes, revoir Paris, le Maroc, parcourir les Andes et survoler le Grand Canyon, visiter la Syrie et l'Iran, retourner encore et encore en Espagne, parce qu’il suffit de passer la frontière pour que tout renaisse…
- vivre encore et encore des heures, des jours, des week-end de bonheur qui font croire que tout est possible
1 commentaire:
Ben finalement quelques voeux de réalisés? Rome bientôt et vie de famille en vent de poupe, le 2+2+2 qui fait 18.
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