samedi 19 janvier 2008

L'empreinte de l'ange

Loin, très loin de toute croyance ou de toute religiosité, empreinte de l'ange qui parfois vient me visiter.



Grande Mosquée de Cordoue, 2005

Vu hier, "Le voyage en Arménie" de Robert Guédiguian, un pur régal tout en finesse, en drôlerie, avec toujours ce même regard sur l'échec du communisme, ici dans l'Arménie post-soviétique, la beauté des anonymes, la question de l'identité, et cette impossible articulation entre les convictions politiques et les réalités les plus prosaïques. Guédiguian dans son registre habituel, certainement l'un de ses plus beaux films. Difficile, dans le duo Ariane Ascaride - Gérard Meylan, d'oublier "Marius et Jeannette". Ariane Ascaride toujours aussi belle et sensible.

Vu aussi cet après-midi, "La guerre selon Charlie Wilson" de Mike Nicols avec Tom Hanks et Julia Roberts, occasion d'une mise au point sur le rôle des services secrets américains dans la guerre en Afghanistan contre l'occupation soviétique. Bien monté, bien ficelé.
Lire en regard l'article (très) critique de Chalmers Johnson sur l'adaptation du livre et l'occultation des aspects les plus dérangeants pour l'administration américaine, notamment l'aide apportée à un certain Ben Laden, paru dans Le Monde Diplomatique.

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