
Une photo de circonstance, faite à Port-Vendres cet hiver, en pensant que cela pouvait illustrer un cours d'Education civique.
Un peu comme sous la République romaine, où il fallait occuper successivement plusieurs fonctions pour faire carrière en politique, ce monsieur Jules Pam, dont je ne connais rien, présente ici un déroulement de carrière exemplaire.
N'empêche. La liste sortante, de gauche, a été réélue au premier tour ici.
J'attends maintenant 20 heures pour savoir si Toulouse mérite enfin le qualificatif de "ville rose".
Aparté sur les coiffeurs bénévoles.
Je butine, plus que je ne lis, en ce moment, dans un gros pavé qui s'appelle "Chronique d'une France occupée 1940-1945", ensemble de rapports de gendarmerie rédigés durant la seconde guerre mondiale et collationnés par deux journalistes. Aucun recul, aucune analyse historique, les documents sont livrés bruts, mais relativement significatifs de la vie quotidienne sous l'Occupation dans ses différents aspects.
Et rédigés dans un langage administratif dont je ne résiste pas à l'envie de vous livrer un extrait, concernant l'arrestation par des résistants d'une vingtaine de femmes ensuite tondues en public.
"… parmi les victimes se trouvaient des jeunes filles qui déclarent n'avoir jamais eu de rapports avec un homme et sont décidées à prouver leur virginité et à attaquer en justice leurs coiffeurs bénévoles."
Bon, c'est vrai que qualifier des résistants de coiffeurs bénévoles en 1944, ça donne déjà un avant-goût d'après-guerre.
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