mercredi 5 mars 2008

Loto ou salon de l'auto ?

Saloperie de voiture. Autant j'accepte de passer parfois des heures à bidouiller sur l'ordinateur, avec un résultat plus ou moins heureux (voir ce blog), autant j'aime bricoler, en intérieur comme en extérieur, décorer, aménager, bichonner mon intérieur et ceux qui y vivent, bichonner ceux qui me sont proches, autant je me désintéresse de la voiture si sacrée à certains. Je ne peux pas. Je n'y arrive pas. La lustrer, la briquer, la laver le samedi matin, faire la vidange le dimanche matin, acheter l'Auto-Journal, tout ça, je peux pas. Je ne sais pas faire. Jamais eu envie. Déjà, ça me coûte de prendre dix minutes et deux euros pour laver la carrosserie aux rouleaux.
Je lui demande simplement de m'amener où je le souhaite, avec Petit Prince et Petite Princesse, et d'ouvrir grand son coffre pour y fourrer tout ce que je veux et ce que j'y oublie. Déjà, la nettoyer est exceptionnel. Mais quand en plus elle refuse de démarrer comme ce matin, la batterie naze, ça agace mes nerfs.
Tout mon beau planning de la journée, rendez-vous, courses, boulot, tombe à l'eau à cause d'une satanée machine à laquelle je ne demande rien d'autre qu'à mon lave-vaisselle : de marcher quand j'appuie sur le bouton ou quand je tourne la clef. Point.
Cette belle mécanique m'a coûté près de trois voyages à Venise en moins d'un mois, et franchement, si choix il y avait, il serait vite fait. Mais choix il y a pas.

Des fois, j'ai envie d'en rester à l'essentiel, et il n'y a rien de mieux qu'une bonne vieille Fiat (faut savoir limiter les bagages).



Ou alors, de tout mettre en vente sur eBay, de rendre les clefs de cet appartement dans lequel résonne le silence et le seul cliquetis des touches (je crois que je viens de comprendre pourquoi je fais autant de bruit avec mon clavier : c'est pour meubler ce silence assourdissant), de charger un bon vieux Combi, et de partir avec les Trolls. Qui qui veut venir avec nous ?



Comme tous les mercredi midi, Petit Prince est venu déjeuner avec son Pôpa à midi. Il prend son envol, l'oiseau. Il découvre seul, m'a initié en quelques minutes à MSN, que je ne connaissais pas. Même que maintenant, il met ses vidéos de vacances avec son copain sur YouTube. Il m'épate, mon fiston.
Sauf qu'il sait en profiter, l'animal, parce qu'il sait qu'avec moi, les pétards, c'est Niet. Nein. No. Nada. J'aime pas.

4 commentaires:

xavier a dit…

effrayant

Fabien a dit…

Ben si, tu vois, tu as fini par y arriver.
Qu'est-ce qui est si affrayant ?

Anonyme a dit…

Bon voilà un de tes voeux de 2008 réalisé aussi! Une fiat toute neuve...

Fabien a dit…

Ouiiiii, une Fiat toute neuve, un compromis de la Fiat 500 pour le côté fonctionnel et du combi pour les vacances, il ne manque plus que les fleurs.