Tout depuis hier est irréel, déconnecté, hors-temps et hors-champs.
Il n'y a pas de haine. Aimer est beaucoup plus doux. Parce qu'on ne passe pas si facilement de l'amour à la haine. Juste un profond sentiment de dégoût et de gâchis, une immense rancœur d'avoir été floué et privé des fruits de notre histoire quand je nous croyais dans le beau et le solide et que tout peut-être balayé d'un revers de main.
Juste l'immense amertume des larmes versées ces 16 derniers mois, plus que jamais dans le reste de ma vie, des efforts déployés et assumés pour quitter le costume de coupable dont on m'avait revêtu et tenter de construire autre chose. Avec. La nausée face à ce bonheur que je croyais vrai, profond, réel.
Piétiné aujourd'hui.
On raccroche. On tourne la page. Vers des vents meilleurs.
Rose, "Saisons"
J'ai laissé ouvertes mes persiennes
Les voies ressemblaient à la sienne
J'ai cru mille fois qu'il revenait
Et j'ai laissé passer l'été
J'ai laissé passer l'été
J'ai voulu retrouver son corps
Et je l'ai eu sans un effort
J'ai foutu ma vie en guerre
Et j'ai laissé filler l'hiver
J'ai laissé filler l'hiver
Personne à l'horizon
Personne sous mon balcon
L'espoir fait mourir parfois
Vois-tu ce qu'il a fait de moi
Vois-tu ce qu'il a fait de moi
J'suis restée prostrée dans le noir
J'ai chialé pour qu'il vienne me voir
J'ai été jusqu'à faire l'aumône
Et j'ai laissé mourir l'automne
J'ai laissé mourir l'automne
Ma douleur crevait les cieux
Je n'ai plus voulu croire en Dieu
Point de héros ni prince charmant
J'ai laissé pleurer le printemps
Laissé pleurer le printemps
Personne à l'horizon
Personne sous mon balcon
L'espoir fait mourir parfois
Vois-tu ce qu'il a fait de moi
J'ai laissé ouverte mes persiennes
Mes voies ressemblaient à la sienne
J'ai cru mille fois qu'il revenait
Et j'ai laissé passer l'été
J'ai laissé passer l'été
J'ai voulu retrouver son corps
Et je l'ai eu sans un effort
J'ai foutu ma vie en l'air
Et j'ai laissé filler l'hiver
J'ai laissé filler l'hiver
Personne à l'horizon
Personne sous mon balcon
L'espoir fait mourir parfois
Vois-tu ce qu'il a fait de moi
Vois-tu ce qu'il a fait de moi
J'suis restée prostrée dans le noir
J'ai chialé pour qu'il vienne me voir
J'ai été jusqu'à faire l'aumône
Et j'ai laissé mourir l'automne
J'ai laissé mourir l'automne
Ma douleur crevait les cieux
Je n'ai plus voulu croire en Dieu
Point de héros ni prince charmant
J'ai laissé pleurer le printemps
Laissé pleurer le printemps
Personne à l'horizon
Personne sous mon balcon
L'espoir fait mourir parfois
Vois-tu ce qu'il a fait de moi
Vois-tu ce qu'il a fait de moi
Vois-tu ce qu'il a fait de moi
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