
Oublier tout ce beau, sourires et fous-rires, découvertes et partages, temps longs et instants. Une balançoire à Athènes. Un bar à tapas à Bilbao. Des projets de travail ébauchés ou partagés. Des marches descendues sous un soleil de mai. Un canapé au coin du feu.
Conjuguer le verbe être au passé quand on a le silence et le rejet pour toute réponse.
Ca a été. Nous avons été.
Oublier qu'au delà des soucis, de la fatigue, ça allait bien, ça allait de mieux en mieux. Du moins je le croyais. Je le disais.
Oublier pour ne pas sombrer dans la nostalgie, de ce qui a été, mais aussi de ce qu'on devenait. Du moins je le croyais.
Oublier, pour que ce temps vécu ne soit pas du temps perdu. Il ne se rattrape jamais.
Oublier, parce qu'il y a toujours du négatif.
Mais qu'il ne doit pas l'emporter sur le beau.

Sinon ? Super allergie depuis hier soir, le nez en trompette, ça doit être un moyen de partager, c'est la première fois que j'en ai. Merci pollens et tonton Freud.
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