lundi 25 août 2008

Shalom





Une même gamme de couleurs pour glisser doucement vers la rentrée, en particulier pour ceux et celles qui reprennent aujourd'hui.
Avis de grand calme dans la maison après de belles journées en famille et au grand air. Chacun vaque, se pose, se repose et range.

Tout ce qui est or, ne brille pas,
Tous ceux qui errent ne sont perdus ;
Le Vieux qui est fort ne dépérit point.
Les racines profondes ne sont pas atteintes par le gel.
Des cendres, un feu s'éveillera.
Des ombres, une lumière jaillira ;
Renouvelée sera Narsil l'épée qui fut brisée,
Le sans-couronne sera de nouveau roi.

Bilbon Sacquet au sujet d'Aragorn, Le Seigneur des Anneaux, livre 1, attention de Matronne à Petit Prince.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Les couleurs de la seconde sont superbes !! je reprends aujourd'hui, alors ces couleurs font du bien, ça réchauffe aussi mon ciel parisien ;)

Fabien a dit…

Bof, le ciel toulousain est lui aussi couleur gris-reprise.
Il faut maintenant se projeter vers d'autres cieux et d'autres couleurs.
A bientôt

Anonyme a dit…

Un mot, un maux de rentrée. Un sentiment d'inutilité, de décalage spatio temporel, de manque, de portes fermées, de nuages bas, de voix oubliées, de problèmes loins de moi.
Un antidepresseur pour le mode reprise: le souvenir. Celui d'un regard sur ce coucher de soleil et sur les étoiles qui ont suivies, des voeux d'enfants sur celles qui ont filé, des sourires dans la tête pour murmure, des voeux de grands pour l'éternité.
Nat

Fabien a dit…

Un jet-lag trans-pyrénéen si brutal, un vaisseau spatio-temporel pour franchir les cols et les tunnels, l'intensité du temps vécu et la couleur gris-rentrée du ciel toulousain ne sont pas franchement propices à une reprise rapide et facile. D'où ce choix de couleurs pour ce jour de rentrée, en souvenir de ces paires d'yeux qui les ont contemplées et vécues. Des couleurs-passerelles entre ces multiples espaces-temps qui nous animent. Il n'y a pas que des enfants qui ont fait des vœux sur ces étoiles qui ont filé dans l'encre de cette nuit.
Quelques mots velours sur ces maux de rentrée.