jeudi 25 septembre 2008

Une page est tournée


Certes, ce n'est qu'une première page qui se tourne, il y en aura d'autres, plein d'autres, mais j'ai (enfin) terminé une première version définitive de mon travail pour mon éditeur. Quelques heures ou jours de répit avant les premiers retours, les modifications qui suivront, les réécritures nécessaires…
N'empêche, c'est fait. Fini l'écrivain-autiste qui rentrait à son bureau entre deux cours ou à l'heure de la cantine. Au moins pour… quelques jours.
Je vais enfin pouvoir faire la poussière chez moi, et m'attaquer aux deux mois de repassage qui attendent sagement dans un coin. A force, le tas finit par se tasser sous son propre poids, ça fait moins peur. Comme pour les copies qui attendent d'être corrigées.
Même, un jour, j'irai faire les boutiques, genre une virée chez Ombres Blanches, la meilleure librairie de Toulouse ou La Maison Autour du Monde pour y dénicher un cadeau pour Fantômette.
Je vais même enfin pouvoir lire, si je sais encore.
Investir par avance mes colossaux droits d'auteur potentiels (là, Fantômette, ça ne se compte plus en points d'indices mais en K€), dans un Noël romain, une escapade dans les Caraïbes, une voiture six places, un abonnement à La Tribune (beurk !) et au Figaro Economie (beurk encore !) pour suivre jour après jour la chute de l'immobilier et guetter le T6 qui nous fait défaut, parce que à six dans un T3, on sait faire, mais quand même, T3+T3=T6.
Un jour.

Voir plus loin pour oublier la blancheur de certaines nuits et le noir de quelques idées, parfois.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Les boutiques c'est pour ce Week end.
Le T6 peut attendre en étant remplacé par des lits superposés genre chambre compartiment SNCF.
Rome est à tous les programmes, donc incontournable.
Et ce soir, quelques heures de repos méritées aprés des angoisses et les petits pieds agités de la nuit passée.
Une tisane et au lit!

Fabien a dit…

C'est vrai que c'est entre le compartiment SNCF et l'appart' de clandestins chez les marchands de sommeil, mais tant qu'ils s'adaptent…