vendredi 25 septembre 2009

Un galant chevalier...





Un galant chevalier (...) cherchait l'Eldorado
Au-delà des montagnes de la lune,
en bas dans la vallée des ténèbres
Cours, cours, intrépide, lui répondit l'ombre
Si tu cherches l'Eldorado.

Edgar Poe, Poèmes


Trop humble pour une époque qui confondait sentiments et égoïsme, vanité et humanité, le galant chevalier est mort encorné par le fantôme de son empathie aux portes de son Eldorado qu'il venait enfin de trouver.

4 commentaires:

Fantômette a dit…

Et bien c'est triste tout ça.
Il va se relever le chevalier et déposer les armes de ses combats passés pour vivre enfin son eldorado mérité. Car il est sorti grandit des épreuves accomplies et non amoindri de son empathie.
Mieux cette fin non?

Fabien a dit…

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ?

,-)

Et quand on se relève plusieurs fois après avoir été laissé pour mort, on se transforme en Hulk ou en Frankenstein ?
Dans les deux cas, la profondeur de leur sentiments semble loin de celle du déficit public.
Merci Fantômette, je cacherai mes cicatrices et mon teint verdâtre sous un masque Yves Rocher.

Fantômette a dit…

Bah, c'est la vision du verre à moitié plein ou à moitié vide. Question de point de vue face à une situation. Il faut replacer les choses dans leur contexte. Et l'Eldorado en Amérique du Sud dans une région de moulins à vent.
C'est pas cacher c'est avancer.

Fabien a dit…

Même s'il faut prendre le risque d'être transparent au point de devenir L'Homme Invisible, il n'y a rien à cacher et mon Eldorado, comme celui de chacun, existe bel et bien, même s'il me fut long à découvrir, et plus encore la Grande Prêtresse callipyge qui en a fait son royaume.