jeudi 3 décembre 2009

Un zeste d'érotisme (petit bourgeois)

 
 

 
 
Le démon en mains inutiles,
sculpte ce corps inaccessible,
dessinant sous la peau
le désir que lui ravit la jeunesse.
Le silence en écharde épargne la chair
et lacère le cœur.

Ses griffes qu'il sait faire velours,
déchirent la poussière qui scintille dans la lumière de ses rêves
et caresse cette peau qui ne frémit plus.

Honte à toi, pauvre diablotin,
petit et prétentieux
qui voulait vivre les cœurs et les corps,
quand le froid plus sûrement que le cœur
durcit la pointe d'un sein,
qui croyait recueillir les larmes d'un cœur heureux
en perles sur tes doigts à un ventre qui réclame et s'avance,

Retourne aux flammes de ton enfer
pour t'arracher le cœur ou te couper les mains,
devenir plus humain,

et Reviens.
 

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