samedi 31 juillet 2010
Lignes en fuite
Les critiques littéraires en ont écrit des tonnes sur le sujet, tout le monde le sait, il y a les grands auteurs, des auteurs de grande hauteur, et des auteurs de petite taille. Prenez Jean-Paul Sartre, et son mètre soixante.
Puis il y a les auteurs. Un que j'aime bien, qui m'a transporté des la première page de l'Abyssin, c'est Jean-Christophe Rufin, académicien et ancien ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie.
Il a une plume, et une âme. Surtout.
Certes, tous ne sont pas aussi bons et aussi forts que l'Abyssin et Sauver Hispahan, qui méritaient certainement davantage le Goncourt que Rouge Brésil. Mais le marché de l'édition est ainsi fait.
Il semble avoir abandonné le roman historique, et s'engager davantage dans la politique-fiction. Katiba, qui vient de sortir, n'est pas le meilleur de ses livres, mais sur la plage ou dans hamac à l'ombre d'un arbre, on ne peut que le conseiller. Un bon roman d'espionnage, qui mèle actualité, services de renseignements, menaces terroristes et l'inutilité des frontières dans l'océan qu'est le Sahara.
Le livre s'achève comme il débute, sur un proverbe sénégalais.
Un chien a beau avoir quatre pattes,
il ne peut suivre deux chemins à la fois.
C'est la question du choix, de l'engagement, du libre-arbitre, de la vie qu'on choisit.
Nous voilà pour quinze jours seuls Fantômette et moi, les enfants chez l'autre parent, menant ensemble nos quatre pattes sur les mêmes glaces et les mêmes obsidiennes.
A bientôt.
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