L'Islande est la preuve que Dieu existe.
Si, si !
Parce que la solitude de ses immensités balayées par les vents et les fumées-qui-fouettent invitent irrémédiablement à la méditation. Ou au suicide, c'est selon.
Quand Dieu a créé le monde en sept jours, réservant le dernier à la messe, au marché dominical et au lavage de voiture, il a tout simplement fini par l'Islande, entassant au milieu de l'Atlantique tout ce qui lui restait, pensant certainement que personne n'aurait l'idée un jour de découvrir qu'il avait laissé là tout ce qu'il ne voulait pas ramener dans les Cieux, comme un touriste vidant sa voiture sur un bord de route au retour des vacances : tas de caillasse, eaux sulfureuses qui sentent le croupi, fumées délétères, glaçons biscornus.
Le tout agrémenté de ce qui lui restait dans sa besace et de ce qu'il n'avait plus en magasin : pas d'oiseaux, pas d'arbres, pas une haie pour dessiner un paysage digne de ce nom, pas une croix pour marquer la croisée des chemins, et l'ultime langue de Babel, celle qui lui restait, apparentée à la fois au serbo-croate et aux borborygmes pré-hominiens.
De même, la rencontre avec un hominidé islandais, mâle ou femelle, autiste et vêtu de pulls en poils qui piquent, est la preuve que Dieu a fait Adam à son image, créant ici un sorte de quart-monde de l'humanité et de chaînon manquant entre l'animal grégaire et primaire et le sapiens doué d'intelligence et de sentiments, celui qui part en vacances au soleil en même temps que tout le monde tout en étant capable de discourir tout au long d'une soirée barbecue sur les déconvenues de DSK pourvu qu'il reste du pastis pour alimenter les circonvolutions de sa pensée humanoïde.
Donc, Dieu existe et a créé le monde en sept jours, et l'Islande est la preuve que le Jardin d'Eden existe aussi puisque Dieu a fait l'Islande avec les gravats qui lui restaient à la fin de la Genèse.
Mais c'est un pays extraordinaire.
Si, si !
Parce que la solitude de ses immensités balayées par les vents et les fumées-qui-fouettent invitent irrémédiablement à la méditation. Ou au suicide, c'est selon.
Quand Dieu a créé le monde en sept jours, réservant le dernier à la messe, au marché dominical et au lavage de voiture, il a tout simplement fini par l'Islande, entassant au milieu de l'Atlantique tout ce qui lui restait, pensant certainement que personne n'aurait l'idée un jour de découvrir qu'il avait laissé là tout ce qu'il ne voulait pas ramener dans les Cieux, comme un touriste vidant sa voiture sur un bord de route au retour des vacances : tas de caillasse, eaux sulfureuses qui sentent le croupi, fumées délétères, glaçons biscornus.
Le tout agrémenté de ce qui lui restait dans sa besace et de ce qu'il n'avait plus en magasin : pas d'oiseaux, pas d'arbres, pas une haie pour dessiner un paysage digne de ce nom, pas une croix pour marquer la croisée des chemins, et l'ultime langue de Babel, celle qui lui restait, apparentée à la fois au serbo-croate et aux borborygmes pré-hominiens.
De même, la rencontre avec un hominidé islandais, mâle ou femelle, autiste et vêtu de pulls en poils qui piquent, est la preuve que Dieu a fait Adam à son image, créant ici un sorte de quart-monde de l'humanité et de chaînon manquant entre l'animal grégaire et primaire et le sapiens doué d'intelligence et de sentiments, celui qui part en vacances au soleil en même temps que tout le monde tout en étant capable de discourir tout au long d'une soirée barbecue sur les déconvenues de DSK pourvu qu'il reste du pastis pour alimenter les circonvolutions de sa pensée humanoïde.
Donc, Dieu existe et a créé le monde en sept jours, et l'Islande est la preuve que le Jardin d'Eden existe aussi puisque Dieu a fait l'Islande avec les gravats qui lui restaient à la fin de la Genèse.
Mais c'est un pays extraordinaire.
.
15 commentaires:
Des mathématiques dans la nature. Mais c'est très beau
montagnes sentinelles !
Ton interprétation est audacieuse et soyons fous : Pourqui pas !
Et ce propos est illustré par un charmant N/B , Phil
Merci Phil', vouloir prouver l'existence de Dieu est déjà une superbe audace répétée depuis des milliers d'années, alors pourquoi s'en priver ;-)
Peut être suffit-il de regarder la photo...Un lieu qui donne envie d'aller y voir de plus près!
Franchement si l'Islande est oubliée des dieux, elle n'est pas oubliée de moi qui me demande chaque jour, comment je vais y retourner, quand et si (soyons maso, mais Dieu a dit : "tends l'autre joue") on va y vivre un jour?
Certains préfèrerons les Antilles (comme île c'est plus sympa de prime abord), moi je préfère l'Islande pour ma retraite!
Merci Dieu pour tes gravats
Moi , je pars avec Fantômette! et je refute cette horrible description de l'Islande. Non, elle n'a pas été créée par un type (ou un truc ) qui n'existe pas, elle est née de la folle imagination des éléments déchainés, qui ont tenté de mêler l'eau avec le feu, l'air avec la glace, et qui ont ont tiré des resultats chimiques improbables mais hallucinants de beauté sauvage, et qu'on ne trouve nulle part aileurs, ce qui leur confère une valeur supplementaire..
Des "gravats"?! non mais!..:o)pffff!
PS: oui, le tram a été supprimé dans les années 70, pour être reinstallé il y a trois ans apres des travaux herculéens. Alors là, pour le coup, oui, il y a eu gravats! :o))
Eh, oh, Malyss, moi aussi je (re)pars avec Fantômette, moi aussi je suis tombé en amour de ce pays ;-)
Et c'est bête à dire, mais j'ai réellement l'impression d'y avoir trouvé une part de moi, et d'y avoir aussi laissé une part de moi.
Une belle invitation au voyage...
Fantastic! Wonderful shot.
la montagne se répète
Il est vrai qu'en vous lisant on doutait que l'Islande fut un pays extraordinaire !
Bien au contraire, la magie demeure !
Le reste est à prendre au second degré.
Merci de la visite.
Quels dégradés en mono subtils, je parie que j'adorerais cette terre du bout du monde...
Ce sera le prochain grand voyage, c'est sûr...
Enregistrer un commentaire