mardi 9 septembre 2008

Atelier d'écriture



C'est vrai, ces derniers temps, j'abreuve beaucoup moins les (trop) rares lecteurs de ce blog de ma prose, au risque de décevoir les puristes de la langue et exégètes de l'histoire de la nouvelle littérature française qui attendent patiemment la suite de l'œuvre dont je poursuis laborieusement la lente élaboration. Je vous le dis tout net, "tenez bon et soyez patient, tel Jésus entreprenant la multiplication des Cracottes Light, j'y arriverai". Je ne suis pas sûr que les autres le regrettent.
Ca vous laisse toujours le temps de relire Louis Althusser, Walter Benjamin et Jürgen Habermas, histoire de rappeler combien l'avant-garde se nourrit toujours des critiques de l'ordre établi, comme le suggère la qualité de ce blog ;-).
Dont acte. Mais n'oubliez pas de revenir de temps en temps.

Je poste des photos qui sont trop vite choisies. Je réponds en retard aux commentaires qui sont déposés ici. Pas plus que je n'alimente les blogs de mes camarades de retour de vacances de mes commentaires.
Comprenez, la rentrée est passée par là, et puis, je m'éclate total sur FaceBook genre "tu veux pas être copain avec moi, hein, dis, s'il te plaît, allez ?", et… je suis en plein travail d'écriture. Ben si. Je vous avais bien dit que je scribouillais pour un éditeur scolaire sur le projet d'un nouveau manuel qui doit révolutionner l'histoire de la pédagogie. Depuis maintenant trois lunes. Une histoire déjà presque aussi longue qu'une autre que j'écris tous les jours. Sauf que j'espère être plus doué pour la seconde que pour la première.
Je perds beaucoup de temps, en réflexions stériles, en manque de vue d'ensemble et de hauteur d'esprit, en questionnements qui s'avèrent concerner cartographes et iconographes.
Mais bon, ça doit être comme ça quand on débute, quand on est écrivain-débutant, novice en la matière littéraire.

Quelqu'un peut m'aider ?
Je comprends maintenant pourquoi Jésus s'est chargé de traverser la Mer Morte en kitewing, d'organiser un méchoui à la Cène pour sa dernière soirée et de jouer à cache-cache après son enterrement, et a laissé à d'autres le soin d'écrire la Bible.
Il avait tout compris, cet homme là.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bah, c'est pas grave, pas plus que de patauger pour écrire une plaquette en évitant de répéter 10 fois "partenaires" ou "partenariat" ou "collaboration" quand le dictionnaire des synonimes est si pauvre et n'offre aucun échange valable. Un jour de toute manière le travail se termine.
Courage en attendant et n'oublie pas que "se renseigner quand on doute permet d'éviter de perdre du temps et d'angoisser inutilement" (proverbe thibetain)
Nat

Fabien a dit…

Merci, je m'en vais relire les œuvres complètes du Dalaï Lama avant de me remettre au travail ;-)

fan a dit…

les oeuvres complètes?? ça va être long d'attendre!
tsss, allez au boulot, et que ça saute!! :o)

Anonyme a dit…

Synonyme avec deux "y" désolée...la fatigue, taper trop vite entre deux trucs au boulot...c'est pas les idées ou commentaires qui manquent, c'est le temps.
Une petite histoire sur le temps qui manque pour bientôt? Tu sais genre faire 10 trucs en même temps et n'en faire aucun au final...les journées où on court mais où on n'a rien fait...
Je reviens à ce que je disais quand même plus haut: un jour le travail se termine et sont alors oubliés les angoisses qui l'ont accompagné.
Vive les vacances!
Nat