jeudi 2 octobre 2008

Sauter, foncer, s'élever



Qui n'a jamais eu envie de sauter ?
De sauter pour oublier, de sauter pour en finir, de sauter parce que c'était fini, de sauter parce qu'on nous avait brisé, de sauter pour faire cesser la souffrance, celle que l'on vit ou celle que les autres nous infligent. Un jour, c'est arrivé. D'autres jours aussi. L'amour des uns et l'amour des autres, parfois l'amour de soi, nous ont retenus.
Un fil ténu, fin, fragile, invisible, qui nous retient.
Et puis il y a des sauts dont on a envie, qu'on ne veut pas retenir, des sauts que l'on souhaite, des sauts que l'on désire parce que l'on sent, on veut que ces sauts là nous élèvent dans leur chute. L'amour, le vrai, complice et partagé, serein et patiemment construit, celui dont naît le couple et dans lequel la famille s'épanouit, est de ceux là. Il donne envie de sauter dans la vie, la vraie, à pieds joints, les mains dans le dos, les bras tendus ou les talons ramassés sous les fesses, la tête la première ou dans un grand plaqué.
De sauter au milieu des vivants.

Merci, merci mille fois, Fantômette.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Un jour, il y a un an environ, je me suis tenue sur un pont (SNCF, c'est sentimental!) et j'aurai voulu que tout s'arrête. Aujourd'hui j'ai juste envie de prendre tous les trains qui passent sous ce pont et de vivre pleinement.
D'aller plus loin.
En te tenant la main.
Comme quoi il ne faut pas oublier dans les heures les plus sombres, que la vie réserve aussi de belles surprises et ne pas désespérer en attendant des aubes plus colorées.
Je t'attendais dans tous ces moments là et tu es là aujourd'hui, pour mettre toutes les couleurs dans ma vie.
Merci aussi.

Fabien a dit…

Hop, hop, hop, interdit, forbiden, verboten, on ne saute pas du pont.
Un pont, c'est fait pour franchir un passage difficile, une rivière, un torrent tumultueux.
Le dernier que j'ai franchi m'a mené de la non-vie à la vie, vers toi et à toi.