mercredi 19 novembre 2008

Bagdad café post-partum






Grosse fatigue et coup de blues. Ca doit être d'avoir fini d'écrire mon chapitre de manuel scolaire. En attendant les corrections nécessaires. Petite déprime post-partum de l'écrivant ?

Mix de photos de la Belle (c'est elle !) et la Bête (c'est moi !)

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bien, moi je vais avoir le post partum des dossiers en retard non bouclés et même pas de grève en vue demain....pfff, pô juste.
Qui a dit (hein qui?) que les fonctionnaires ne travaillaient pas?
Ceci dit la grève demain faudrait que le mot d'ordre soit "contre le démantèlement programmé de l'éducation nationale", car ce n'est pas faute de voir ce qui se passe et qui met en danger, non pas nos petits avantages et acquis sociaux, mais l'avenir de nos enfants. C'est pour eux que j'aimerai faire grève. Mais l'annonce des médias est faite, les syndicats sont déjà divisés et ce qui devrait être un grand rassemblement devant la mort de l'école publique et laïque, devient aux yeux de tous la grève trimestrielle pour leur pouvoir d'achat et l'âge des retraites des enseignants.
Dommage et sombres pensées.
Je vais aller de ce pas dénoncer Darcos à la préfecture de l'Isère...ça me défoulera.

Fabien a dit…

Keep cool, Fantômette,
dénoncer Darcos, c'est prendre le risque de voir la surveillance resserrée autour de tes différents profils MSN, FesseBook, Copains d'Alors… que sais-je encore puis que j'en découvre chaque jour, ton téléphone sur écoute, ton courrier ouvert par le censure postale… il faut bien peser le pour et le contre.
A moins que chaque gréviste demain ne dénonce Darcos à la Préfecture de l'Isère. S'il n'est pas besoin, comme l'a dit le cher homme, d'un bac+3 pour changer les couches en maternelle, il faut Bac+combien pour entrer aux Renseignements Généraux ? Même la police est mécontente, des suppressions de postes et des objectifs chiffrés qui leur sont assignés. Mais que font les gendarmes ?
Vrai, vrai que demain, il faudrait pouvoir se faire entendre sur les vraies questions, sur les suppressions de postes, celle des enseignants spécialisés, celle des horaires perdus pour les élèves (2 semaines et demi de cours par an en primaire), les nouveaux programmes imposés, les réformes lancées avant toute réflexion, les consultations tronquées et trichées, le fichage de nos chères petites têtes brunes…
On est loin du pouvoir d'achat et des retraites, avec des syndicats qui ressemblent de plus en plus, dans leur fonctionnement et leur absence de discours, à de pâles copies du Parti Socialiste, genre, "militants, fermez les portes qu'on puisse se compter entre-nous".
Des fois, on aimerait entendre la base, celle qui ne parle jamais dans le micro et devant Jean-Pierre Pernaud. Nos retraites, on les aura pas. Nos enfants, ils iront à l'école. Et les autres ?

Fabien a dit…

Non, miss, ce ne sont pas là des élans de fonctionnaires-branleurs, mais de citoyens qui cherchent seulement à parler et à se faire entendre, autrement qu'en étant sournoisement fichés par des gens qui, faute d'opposition, s'inventent une opinion publique.
Qué misère !!!