mardi 31 mars 2009

Shit cosmique



J'suis pas misogyne. Je crois pas.
Mais je suis pas masogyne non plus.

Un matin comme ça, où ni la chaleur du corps de Fantômette, ni la voix du journaliste qui se cache tous les matins dans le radio-réveil ne parvenaient à me donner le courage de m'extraire du lit, il a suffi que j'ouïsse (non, non, vérifiez, l'apostrophe fait toute la différence) une info pour me retrouver debout.
Selon une étude scientifique, il suffit qu'un homme regarde fixement une femme plus de huit secondes et deux dixièmes pour que la dame en question sache que yess, ça y est, il a le coup de foudre. Quelques savants croisements-décroisements de jambes pour faire remonter le string et descendre le taille basse, et toc, l'affaire est dans le sac.
Pas mal, non ?

Ben non.
Parce que les femmes, elles peuvent regarder fixement un mec pendant cinq minutes, ça ne veut rien dire. Rien. Le temps est le même chez une femme, qu'elle se dise "Quel con !" ou "Quel homme !"

Quand je pense à ce que je ressentais quand Fantômette me regarde fixement avant de lever les yeux au ciel ou de hausser les épaules, ça me terrifie.

Donc à partir de désormais, c'est scaphandre anti-radiations et anti-feedback sentimental, et psychotropes pour oublier.

4 commentaires:

Tatiana a dit…

Génial ce graff, tu l'as trouvé où ????
Qu'est ce que c'est que ces conneries encore... y a vraiment des études à la con quand même !!
Avec les psychotropes, un conseil, les lunettes de soleil ;))))))

Fantômette a dit…

Y'a des gens payés pour faire ces études. Comme il paraît que l'amour ne peut durer que 36 mois questions de phéromones. Trés engageant tout ça.
Il existe aussi quelque part un laboratoire CNRS du jeu de société. Psychanalyse et Monopoly sera leur prochain traité.
Il existe aussi des fois des femmes désepérées de ne pouvoir par leur regard faire comprendre leurs erreurs à l'autre.

Fabien a dit…

Un tag marseillais, Tatiana.

Fantômette, il y a des jours où les mots nous échappent, parce qu'on ne trouve pas ceux qui diraient vraiment ce que n'ont pas dit les mots qui sont partis trop vite. Un texte écrit il y a quelques jours sans savoir qu'il serait d'actualité.

Il y a des jours lourds du poids des heures et de la masse des années, où en attendant de retrouver son lit, on aimerait juste enfiler un string à la vie, pour lui dessiner une ébauche de sourire. En attendant les jours à venir.

fan a dit…

tss,tss.. si seulement c'était vrai tout ça. J'aurais évité bien des soucis en fuyant au bout de 8 secondes et je pourrai regarder allègrement tous les hommes en face sans avoir peur de m'en prendre une! :op