jeudi 27 novembre 2008

Le poulet du premier étage



Vous vous souvenez qu'il y a quelques jours, ma fibre civique et l'esprit patriotique qui sont le mien m'ont amené à dénoncer mon voisin aux autorités pour aider les forces de l'ordre. Ben rien. Pas une visite, sa porte n'a pas été fracassée, son appart' n'a pas été fouillé. Rien.
Je vais écrire à la Kommandantur.

Parmi l'abondant courrier des lecteurs auquel nous nous efforçons de répondre chaque jour, nous est parvenue une question de Fan, une lectrice assidue de ce blog, qui s'inquiétait dernièrement des pieds froids des femmes. Inquiétude justifiée, surtout pour une femme, qui de plus habite les hauts plateaux rudes et désolés de l'Auvergne sur lesquels Dumont d'Urville et son équipe se sont entraînés aux rigueurs du froid polaire avant de partir à la découverte de la Terre Adélie.
Nous ne pouvons que la renvoyer vers une vaine lecture des forums de Doctissimo.com ou vers la communication scientifique que nous avons commise ici même il y a quelques mois.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Ouaou, y'a des journées, qu'on a envie de voir finir, froid aux pieds ou pas. Pourquoi la vie est si compliquée parfois? Pourquoi y'a des spectacles pour maman et pour papas? Pourquoi, on doit toujours payer des choix qu'on n'a pas fait?
Pourquoi y'a des réunions qui durent tard le soir quand on sait qu'elles servent à rien?
Hein pourquoi?

fan a dit…

Waouh, super cette gentille intention, je viens de combler ma lacune. Don Pedro-Maria de la Jamoneria n'a pas du pousser ses recherches plus avant. Fesses chaudes et pieds froids, soit, mais de belle âmes au dessus de tout ça!
:o)

Fabien a dit…

Pourquoi, pourquoi, Fantômette ?
Pourquoi il y a des choix à faire et d'autres à assumer, des journées qu'on attend de voir s'éteindre en se disant que demain sera meilleur, mieux, "pas pire" ? Il y a tant de choses qui ne servent à rien, d'arrangements à trouver, de sentiments à exprimer ou à garder par devers soi.

Fabien a dit…

Fan a raison, Don Pedro a quand même fini par admettre le bonté et la beauté d'âme des femmes, renonçant à sa carrière ecclésiastique pour militer au sein de la section péruvienne de "ni putes, ni soumises".
Je crois que je vais devoir trouver d'autres sujets de réflexion et autres échauffements du cortex, à moins de passer pour un dangereux misanthrope ;-)
Mais il semblerait que ce soit la présence, voire la proximité d'une femme qui soit la source de tout ça.