jeudi 18 décembre 2008

Gros temps



Souvenez-vous de la phrase d'Edouard Balladur et de la conviction qu'il mit au service de sa magistrature : "Gouverner, c'est choisir !".

Donc, maintenant que M. Xavier Darcos a compris qu'il manquait un peu de temps pour mettre en place sa réforme des lycées, que Mister Président lui a renouvelé sa confiance genre "la prochaine fois, tu sautes", le ministre va enfin pouvoir se pencher sur un vrai problème et laisser parler sa force de conviction et son esprit de décision : le bonnet de Père Noël vendu à la Foirfouille est-il oui ou non un signe religieux ostentatoire ?
Sérieux, Monsieur le ministre, il faut faire vite. Parce que le port de signes religieux ostentatoires dans les établissements publics est interdit par la loi.

De plus, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais nous sommes aujourd'hui le 18 décembre.
- Non !
- Si.
- 'tain, j'y crois pas, ça passe vite.
- ben ouais, dans une semaine c'est Noël.
- t'es sûr ?

Donc, nous sommes effectivement aujourd'hui le 18 décembre. Si, si. Une semaine après le 11 décembre (voir mon post de ce jour là). Et vu que Mister Président tient toujours ses engagements, si à l'occasion de vos achats de Noël au Printemps (fallait la faire, celle-là, il n'y a que des Afghans pour penser qu'on va faire ses courses de Noël au Printemps, impies qu'ils sont) ou d'une sortie champignons dans le bois de Vincennes, vous croisez un SDF, vous devez désormais l'envoyer en franchise postale à :

Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
75000 Paris

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Monsieur,
J'en ai trouvé au moins 4 qui squattaient mon appartement cet après midi. Car les enfants une semaine sur deux, ne sont-ils pas quelque part Sans Domicile Fixe?
J'en ai donc fait un paquet pour le Président lui souhaitant un joyeux Noël et lui conseillant de faire baisser les prix de l'immobilier encore un peu. Ou de construire des appartements pour famille décomposées. Par exemple les chambres des enfants se trouvant au centre et donnant sur deux appartements distincts, celui du père et de la mère. Suffit alors de condamner une des entrée une semaine sur deux. Ca se complique bien sur quand ledit père est lui même recasé avec une femme avec enfants, mais on peut aussi envisager des appartements en étoile. Je laisse au Président le soin de réfléchir à la question.

Cordialement,

Une lectrice attentive

Fabien a dit…

Chère lectrice attentive,
votre idée est intéressante et je suis certain que Mister Président donnera une suite favorable à cette suggestion et prononcera dans les jours qui viennent un discours en ce sens.
Nonobstant, étant moi-même père de deux enfants SDF, j'avoue envisager avec une envie toute relative de garer chaque soir le camion familial sous les fenêtres de leur maman et du papa des enfants que j'ai depuis "adoptés", puisqu'étant eux-même attachés à leur maman.
Vous suivez toujours ?
J'attends avec impatience de connaître le détail du projet de notre cher Président, mais ne vaudrait-il pas mieux envisager, plus simplement, et de manière plus économique, d'équiper chaque enfant de parents divorcés d'une tente Quechua 2 secondes ?
C'est bientôt Noël, et je pense qu'un pack comprenant : la tente + le manuel de survie des Castor Juniors + un disque de Baden Powell peut suffire à leur bonheur et simplifier grandement la vie des parents.